• Je retrouve le brouillon d'un poème écrit pour leurs 3 ans

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    Bientôt 3 ans

    Que de changements

    Nous voilà grands

     

    Maintenant nous allons à l'école

    Et avons souvent la parole ...

    Papa souhaiterait parfois

    N'avoir que l'image

                                 sans le son

    Mais cette évolution-là

    Fait que nous progressions

                                 À l'unisson

    Que de progrès faits en langage.

     

    Nous savons bien exprimer

    Ce que nous voulons

    Et surtout ce que nous refusons

    C'est cela la libre expression partagée.

     

    Nous avons déjà notre « petit caractère »

    Et parfois, nous nous figeons à terre

    Et tant pis pour les passants

    Il faut que Papa , Maman soient patients.

     

    Mais de temps à autre il est nécessaire

    Que les « vis on reserre »

    L'enfant ayant besoin

    D'une liberté encadrée

    Et de tester jusqu'à quel point

    Il peut aller...

     

    Hors de la maison

    Nous évoluons

    Chacun de notre côté

    Tout en gardant un œil avisé

    Sur ce que l'Autre fait

    Et où il s'est déplacé ou caché !

     

    Nous avons besoin l'un de l'autre

    Mais Charline a montré

    Par l'absence d'une nuitée

    Que la séparation

    Accompagnée d'explications

    Ne nous était pas insupportable

    Et pouvait même nous être profitable

     

    En effet, Tom a pu bénéficier

    Le temps d'une soirée, d'une matinée

    De câlins privilégiés

    Et il en a bien profité.


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  • (Septembre 2005)
    Charline, mon petit cœur
    Te voir souriante dès le matin
    Me met du beaume au cœur
    Et dès que tu es absente
    J'ai hâte de te retrouver enfin
    pour te faire plein de câlins.
    Tu es la joie de vivre
    Tes yeux pétillent quand dans les livres
    On parle des choses qui te tiennent à cœur.
    Tu sais ce que tu veux
    Et coûte que coûte tu l'obtiendras
    Surtout de ton papa
    Que tu manipules un peu parfois
    Sachant qu'il craquera
    Face à cette coquine et chérie-là.
    Coquinette, tu l'es depuis toujours
    Et ce, déjà le premier jour... (*)
    Dans ta nouvelle école
    On demande même
    "Qui est cette petite fille marrante?"
    C'est pour cela aussi que l'on t'aime.
    Tu te lasses de regarder
    - Sauf les dessins animés -
    Pour toi, il faut bouger
    Sauter, danser, grimper
    Les plaines de jeux
    Il n'y a pas mieux

    Pour assouvir ton besoin d'activités

    Vive les jours d'été!

    (*) En effet, quand Tom a poussé son premier cri,
    profitant de l'espace ainsi libéré, cette chipette
    a fait un cumulet se positionnant en "siège" =>
    Maman n'a donc pas pû assister à sa naissance, puisque,
    envoyée d'urgence au bloc opératoire pour y subir
    une césarienne, sous anesthésie complète ...
    Seule consolation : elle peut au moins dire qu'elle a vécu
    les deux types d'accouchements, la même soirée

    Petite parenthèse
    Le plus pénible, fut au réveil, le retour dans une chambre,
    - au service Maternité -  aussi vaste que silencieuse,
    les enfants étant confinés en Néonatologie,
    n'ayant pour se rassurer de leur état que 2 photos
    polaroïd floues et ne les ayant vus et touchés,
    que le lendemain, juste avant les premières visites de la famille.
    Quelle prise en charge négligée, d'autant que j'avais toujours
    affirmé vouloir les allaiter... (1ère mise au sein, seulement
    à 23h le samedi alors qu'ils sont nés le vendredi en soirée) ...


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  • Ve. 12/11/04
         
    Silence-émotion 
    Lorsque penchés sur votre berceau 
    on contemplait votre minois 
    en se disant : "comme ils sont beaux". 
      
    Silence-abandon 
     Silence-frustration 
    Silence des premières heures,  
    des premiers jours, 
    lorsqu'en pleurs 
    je vous savais ailleurs, 
    ... (pas toujours bien encadrés, 
    vous, en néonat... moi, en maternité). 
      
    Ou, qu'après une lutte contre le sommeil 
    en pleine nuit on m'annonçait que, réveillés
    on vous avait nourris, sans m'en informer.
    Moi qui voulais vous nourrir, à tout prix 
    que ne m'a-t-on pas découragée : 
    "Fatiguée, nous n'allez pas y arriver" 
    "Vous n'aurez pas assez de lait" 
    et cetera, et cetera 
    Or pendant de longs mois,  
    j'ai eu la chance et le bonheur,  
    de pouvoir vous alimenter. 
    et ce souvenir à jamais restera. 
      
    Silence - interrogation 
    Silence des siestes prolongées 
    lorsque sur votre lit penchée 
    j'écoutais anxieuse, votre respiration 
    et rassurée, je retournais à mes occupations.
      
    Silence-absence 
    Lorsque la pièce vous avez quitée 
    pour aller vous reposer 
    et qu'on s'ennuie déjà de votre absence...
      
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Après l'apparition du langage ! 
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
      
      
    Silence-"petite pause" 
    Quand, le verbe et le langage étant bien installés
    on vous demande quelques fois de vous taire,
    ça n'a pas l'air de vous plaire ... 
    "Pourquoi je ne peux plus parler?" 
    "Tu parles bien ... mais on es fatigués" 
      
    Silence-réaction 
    Silence quand on vous fait la leçon, 
    que vous montrez votre désapprobation 
    baissant la tête 
    baissant les yeux.  
    Vous avez l'air si malheureux 
    on vous embête... 
    On attend un peu, 
    et parfois plus longtemps 
     (surtout Charline) 
    que vous ayiez à nouveau, de plaisant sentiments.
      
    Silence - "Chut!" 
    "Silence, 
    on dort", doit répéter Maman(*) 
    quand le sommeil ne vient pas 
    et qu'on fait de petits pas 
    en trouvant ça marrant 
    ... comme le déménagement 

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  • Ve. 17/09/04

    Quand je te vois

    Avec tes yeux rieurs

    Le spectacle est loin de ce temps-là

    Où menue, dans la chaleur

    D'une couveuse, je t'observais.

    Que de souvenirs en 3 années si tu savais...

    Nous attendions que tu prennes le biberon

    En plus du lait que je te donnais

    Pour prendre un peu de poids

    Et enfin rentrer à la maison.

    Menue, tu l'es toujours

    Mais tu as perdu ton petit ventre de bébé.

    Depuis notre dernière mesure, Tom lui, a bien poussé

    Il te faut toujours ces 4 cm pour le rattraper.

    Tu seras « petite puce »

    Un peu comme ta Maman

    Tom, lui, sera plus grand.


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  • Di. 12/09/04

    Poème : Bientôt 3 ans

     

    Bientôt 3 ans

    Que de changements

    Maintenant nous allons à l'école

    Et avons souvent la parole

     

    Papa souhaiterait parfois

    N'avoir que l'image sans le son

    Mais cette évolution-là

    Fait que nous progressions à l'unisson

    Que de progrès faits en langage.

     

    Nous savons bien exprimer

    Ce que nous voulons

    Et surtout ce que nous refusons

    C'est cela la libre expression partagée

     

    Nous avons déjà notre petit caractère

    Et parfois, nous nous figeons à terre

    Et tant pis pour les passants

    Il faut que l'on soit patients.

     

    Mais de temps à autres il est nécessaire

    Que les vis on resserre

    L'Enfant ayant besoin

    D'une liberté encadrée

    Et de tester jusqu'à quel point

    Il peut aller...

     

    Un frère, une sœur toujours présent(e)

    Que de moments

    De jeux, de joies et de partage

    Cela nous ravi à chaque âge.

     

    Hors de la maison

    Nous évoluons

    Chacun de notre côté

    Tout en gardant un œil avisé

    Sur ce que l'autre fait

    Et où il s'est placé ou caché !

     

    Nous avons besoin l'un de l'autre

    Mais Charline a montré

    Par l'absence d'une nuitée

    Que la séparation momentanée

    Accompagnée d'explications

    Ne nous était pas insupportable

    Et pouvait même nous être profitable

     

    En effet, Tom a pu bénéficier

    Pour une soirée, une matinée

    De câlins privilégiés

    Et il en a bien profité.


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